L'avenir du progrès de la réforme

L'autre jour, je lisais les dires d'un illustre homme politique très proche du pouvoir, qui s'attristait de constater le peu d'enthousiasme du peuple français pour les réformes.

Ayant moi aussi effectué le même constat, je me permets de soumettre une explication fort simple à ce phénomène.

Tout d'abord, il faudrait comprendre ce que signifie ce fameux mot : "réforme". En réalité, c'est assez simple, cela consiste à supprimer des avantages acquis par les couches les moins favorisées de la population pour faire "des économies". Dans un deuxième temps, mais de façon moins directe, ces économies permettront aux couches les plus favorisées de la population, d'être encore plus favorisées.

Ceci étant posé, les susdites couches moins favorisées ne manifestent effectivement pas un enthousiasme débordant à se faire plumer.

Et comme les couches les plus favorisées ne sont pas majoritaires, l'accueil des "réformes" est assez mitigé. 

L'avenir du progrès de la "réforme" est en marche pour une grande redistribution des richesses selon la règle du travailler plus pour gagner plus. Mais ceux qui travaillent plus ne sont pas les mêmes que ceux qui gagnent plus.