L'avenir du progrès de la démocratie

Publié le par Roda

L'autre jour, je suis allé voter.
Je m'étais bien renseigné avant, j'avais tout compris de la question. 
Les journalistes, les chroniqueurs de ma radio me l'avaient bien expliquée : les gens intelligents votent oui, les imbéciles votent non. D'ailleurs voter non, c'était impensable, car il n'y avait pas de plan B.
C'était ça ou rien. Une question cependant me restait sans réponse : si l'on n'avait pas le choix, pourquoi devions-nous aller voter ?.

J'ai cru comprendre qu'un des fondements de la démocratie, c'est que le peuple décide. Il me semble qu'en l'occurence, il ne s'agit pas de décider, mais d'approuver. Mais, m'objecte l'avenir du progrès avec véhémence et condescendance, le texte à approuver a été écrit par le peuple, enfin par ses représentants ...

Celui qui n'a jamais entendu parler du processus d'écriture de ce traité peut effectivement croire que c'est le cas. Mais s'il n'en a pas entendu parler, comment peut-il dire qu'il a été écrit par lui, enfin par ses représentants ...
Celui qui sait un peu comment ce traité a été préparé ne peut guère s'illusionner sur la représentativité de ceux qui l'ont écrit. 

La démocratie repose sur un principe fondamental : la séparation des pouvoirs. Par exemple, celui qui fait appliquer la loi n'est pas celui qui écrit la loi. Or, l'Europe ne respecte pas cette règle. Les lois sont écrites par les gouvernants des états qui la composent. C'est l'exécutif qui écrit la loi.

Que les élites gouvernantes soient satisfaites de ce fonctionnement, ce n'est guère étonnant, car le peuple est là pour être mené sur la route glorieuse de l'avenir du progrès.

Publié dans L'avenir du progrès

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